dimanche 21 mars 2010

Quitte ou double

Le casino Kheops Istabul se dresse près du Bosphore. La décoration, inspirée de l’Égypte antique, fait la réputation de l’établissement, mais aussi les jolies hôtesses contraintes à la prostitution. Parmi elles, Svetlana, voit surgir Ivan, un cousin éloigné avec qui elle a connu une brève passion. Le jeune russe est décidé à l’arracher à cet enfer mais il se fait capturer par Omar Abdelhamid, le propriétaire du casino. Ce dernier lui propose de décider de son avenir au jeu…

« Quitte ou double » est une nouvelle rédigée dans le cadre de l’AT « Les papyrus d’Isis » de la revue Piments & Muscade, elle a été publiée dans le n°7. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4€.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

samedi 20 mars 2010

Interview J. Morgan - Le monde selon Ève

« Le Monde Selon Ève » est un recueil de huit nouvelles autour de la figure mythique d’Ève, la mère des hommes. J’y ai participé avec le texte Genèse.

Parmi les autres auteurs : Julien Morgan, avec sa nouvelle Anima (ma préférée de l’anthologie), dont vous pouvez visionner ci-dessous l’interview à la SciFi Convention (20-21 février à Paris).



Le recueil peut être commandé au prix de 11€ dans la boutique de la maison d’édition. Les bénéfices seront reversés à une association d’aide à la scolarisation des petites filles en Inde.

jeudi 18 mars 2010

Sous réserve d’inventaire

Estelle a perdu son époux dans un malheureux accident. Comment faire à présent pour joindre les deux bouts et subvenir aux besoins de ses jeunes enfants ? L’ex-apprenti de son mari lui donne certes un coup de main, mais après ? La jeune femme fouille le bureau à la recherche d’argent et découvre le secret bien gardé de son époux…

« Sous réserve d’inventaire » est une nouvelle rédigée dans le cadre de l’appel à textes « Tiroir secret » de Virages, la revue littéraire de l’Ontario français. Elle a été publiée dans le n°51, en compagnie d’autres auteurs dont les noms me sont quelque peu familiers à force de pérégrinations sur le net (comme Nico Bally, Ketty Steward ou Isabelle Lauzon). Il est possible de s’abonner à la revue (voir site de Virages).

Autre motif de libations : c’est la première fois qu’une revue me paie pour publier un de mes textes. Je me retrouve avec un joli billet rouge de 50 dollars canadiens (que j’hésite presque à changer en Euros).

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Du Souffle sous la Plume

L’anthologie « Du Souffle sous la Plume n°1 », à laquelle j’ai participé, rassemble une série de poèmes et de nouvelles de thèmes variés par divers auteurs. Les textes se révèlent pour la plupart assez poétiques eux-mêmes, plus axé sur le style que l’histoire (à quelques exceptions près, dont le mien).

Quelques récits ont retenu mon attention, comme La main coupée d’Isabelle Verneuil qui, dans un texte épistolaire, se souvient d’une sévère leçon infligée dans sa jeunesse quant au châtiment et au pardon. Ainsi que le suicide raté d’un modeste employé, raconté par Philippe Laperrouse dans Vol au-dessus de rien du tout. Ou encore l’envol d’un enfant anormal dans L’oiseau sans ailes de Morgane Tellechea.

Dans ma nouvelle, Le secret de ma mère, Véronique doit faire face à l’hostilité de sa mère quand elle lui présente son fiancé. Que cache cette réaction apparemment absurde ?

Le recueil peut être commandé au prix de 11€ dans la boutique de la maison d'édition.

jeudi 11 mars 2010

Assassin 24h/24 au Salon du Livre de Paris

Le recueil « Assassin 24h/24 » auquel j’ai participé sera disponible au Salon du Livre de Paris (26 au 31 mars 2010) au stand W30 tenu par Fan2Fantasy. Le recueil, vendu au prix modique de 8,5€, contient 15 nouvelles (voir liste) dont la mienne, Le Grand Jeu.

L’ouvrage peut également être commandé au prix de 8,5€ auprès de l’association au moyen de ce formulaire.

Psychovision a également publié une critique du recueil dont un bon commentaire sur ma nouvelle : Mais on va avancer un peu quand même et s'attarder l'excellente nouvelle "Le Grand jeu" de Hans Delrue, la première à vraiment se démarquer de l'ensemble par sa thématique et son background franchement originaux ! De grandes soirées fastueuses sont organisées par une aristocratie oisive et désabusée, au cours de laquelle une personne va forcément trouver la mort, un assassin se cachant parmi les convives. Qui survivra ce soir au Grand Jeu ? Bien ficelée et bien écrite, une vraie bonne surprise !

lundi 8 mars 2010

Allegro ma non troppo

Titre prémonitoire sans doute. Allegro ma non troppo, c’est le cas de le dire puisqu’il a fallu du temps pour que ma nouvelle soit publiée par les Éditions Icare (en 2010) après avoir été lauréate du concours « Plumes en Herbe » (en 2008). Mais tout vient à point à qui sait attendre…

L’association Forgesonges (en collaboration avec Icare) organisait donc il y a deux ans un concours d’écriture « Plumes en Herbe » - il s’agissait du premier appel à textes auquel je participais. Le thème choisi : « de la chair à l’acier », toutes les déclinaisons de l’imaginaire étant possibles (SF, fantasy etc). Des 70 nouvelles soumises, le jury en a retenu 10, dont la mienne. Après une longue attente, voici « Allegro ma non troppo » enfin publiée. Un texte que j’ai pris plaisir à écrire, en mêlant de nombreuses références musicales aux tensions psychologiques entre les personnages.

Début de l’intrigue : Grâce à la technologie des implants, il est désormais possible d'améliorer ses aptitudes, de quoi séduire même les artistes. Alessandro Comellini, le vieux professeur de piano, ne partage pas cet enthousiasme et veut préserver la pureté de son art. La musique est une maîtresse exigeante. Plus encore qu'il ne le croit.

La nouvelle est publiée dans l’anthologie « De la chair à l’acier » qui peut être commandée au prix de 17,50€ dans la boutique des Éditions Icare.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

samedi 6 mars 2010

Le monde selon Ève

L’anthologie « Le Monde Selon Ève » rassemble huit nouvelles de l’imaginaire, dont la mienne, autour de la figure mythique d’Ève, la mère des hommes. L’ouvrage a été publié aux Éditions Voy’[el] et est disponible dans leur boutique au prix de 11€. Les bénéfices sur la vente de ce livre seront reversés à une association d’aide à la scolarisation des petites filles en Inde.

Genèse de Hans Delrue
La Terre a été ravagée par une guerre mondiale. Dans un vaisseau de retour vers la planète-mère, les voyageurs s’imaginent les derniers survivants et la semence de la future civilisation. Mais les différentes conceptions et les tensions sexuelles minent l’atmosphère, tandis qu’ils doivent prendre une décision importante quant à l’avenir de l’humanité. Voyez aussi la présentation de ma nouvelle sur ce blog.

333 de Sara Doke
Neuf femmes se rassemblent. Elles sont trois jeunes filles, trois femmes mûres et trois vieilles femmes. Chacune possède son histoire, ses souffrances, mais incarne aussi, selon la génération, la révolte, la maternité, la sagesse. Elles font cercle pour une mystérieuse invocation qui les placera devant leurs contradictions.

Mater Noster de Nicholas Eustache
Adam et Lilith tentent de survivre après avoir été chassés du jardin d’Eden. Leur fille, Eve, se pose peu à peu en rivale face à sa mère. Qu’adviendra-t-il alors de Lilith si elle ne peut être mère de la vie des hommes ?

Elle(s) de Nathalie Le Gendre
Une femme médite, incarnation de nombreuses femmes, de différentes vies, d’innombrables souffrances dues aux hommes.

Anima de Julien Morgan
Dans un vaisseau colonial transportant des humains en hibernation, l’intelligence artificielle (Eva) décide de tuer tous les mâles, les considérant comme des éléments nocifs au développement de la future colonie. Elle réveille de leur stase deux femmes pour accomplir la tâche mais celle-ci décide de sortir un homme, Diego, de son hibernation. Celui-ci, à la nature plus féminine que masculine, serait en mesure de convaincre Eva de renoncer à son terrible projet.

Louve de Léa Silva
Un virus a décimé la population du globe et Le Maître recueille les enfants survivants, dont Louve, dans sa maison où il les instruit. Le quotidien de la petite communauté est cependant perturbé par l’arrivée inopinée d’un étranger.

La Maladie du Ver à soie de Ketty Steward
Dans une colonie spatiale, les caractères sexuels sont effacés au profit d’êtres androgynes vivant en bonne entente, loin des conflits entre hommes et femmes, dans une société bien trop lisse. En effet, ces êtres improbables (répondant aux pronoms ille/el plutôt qu’il/elle) redécouvrent pour certains l’amour et la nécessité de retrouver leurs différences sexuelles.

Charmants enfants de Bernard Weiss
Ève, la mère des hommes, est emportée loin de son époque préhistorique par un sortilège de voyage dans le temps et croise la route de ses descendants, qui ne sont pas si charmants que ça…

vendredi 5 mars 2010

Le secret de ma mère

Véronique est surprise de la réaction virulente de sa mère quand elle lui présente son fiancé. Certes, il est plus âgé qu'elle, mais ce n'est pas une raison de faire un tel drame. Quel terrible secret cache sa mère ?

« Le secret de ma mère » est une nouvelle publiée aux Éditions Les Joueurs d'Astres/Rezobook dans l’anthologie « Du Souffle sous la Plume n°1 » rassemblant des textes poétiques et des récits divers.

Le recueil peut être commandé au prix de 11€ dans la boutique de la maison d'édition.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel

« L’Anderer » (l’Autre) s’installe au village et ses habitants, de plus en plus gênés par sa présence, finissent par l’éliminer pour le crime d’être différent. Brodeck n’y est pour rien mais se retrouve pris dans les mailles de l’affaire, puisque les villageois lui demandent d’écrire un rapport, visant à expliquer leur geste. Brodeck entreprend de l’écrire, tout en tenant un journal de ses découvertes et réflexions qui constituent le livre.

Se dévoilent alors peu à peu les sombres secrets et les lâches compromissions des villageois pendant la guerre, dans une région indéfinie mais que l’on devine frontalière du Grand Reich. Brodeck raconte aussi peu à peu l’horreur qu’il a subie, prisonnier des camps et improbable survivant, lui aussi victime de l’hostilité des villageois vis-à-vis de ce qui leur est étranger. Il reconstitue peu à peu la trame des événements qui ont conduit à l’exécution de « l’Anderer » comme à sa propre déportation.

Le récit est lent à se mettre en place et à se dévoiler (le rendant un peu ennuyeux au début, malgré le style remarquable - parfois un peu lourd), il faut donc passer l’écueil des premiers chapitres – mais il gagne par la suite en intrigue et en profondeur. La finalité de la rédaction du rapport reste discutable (à moins d’y voir une sorte de catharsis du village mais comme sa version finale n’est lue que par une seule personne ?), mais pour le reste, l’auteur décrit fort bien dans ce livre sombre l’articulation des petites et grandes lâchetés des hommes quand ils ont peur.