Un écrivain de science-fiction raté, John B. Steinhardt, a fondé une secte, le Transformationalisme. De petit groupe minoritaire, elle est devenue rapidement une puissance financière qui trouve des recrues jusque dans le monde d’Hollywood. Le réalisateur Jack Weller voit sa femme peu à peu convaincue par le baratin du mouvement. Celle-ci finit par le quitter, sur les ordres de ses supérieurs de la secte. Jack Weller se lance alors dans une quête au sein du mouvement pour la récupérer. Parviendra-t-il à tromper les dirigeants de la secte, leur faire croire qu’il est devenu un adepte sincère, afin de retrouver sa femme et la sauver ? Ou sera-t-il lui-même endoctriné par une organisation rompue aux techniques de manipulation ?
Norman Spinrad s’attache à dénoncer l’emprise des sectes au travers de la parodie de l’une d’entre elles, la Scientologie, et de son fondateur, L. Ron Hubbard, dont le portrait apparaît en filigrane au travers de celui du gourou du Transformationalisme. L’auteur nous convainc aisément de la nocivité de la secte imaginée et de toutes celles qui lui ressemblent dans la réalité. Le roman de 600 pages se lit d’une traite.
Je préfère l'Histoire terminée
Il y a 2 semaines
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