mercredi 29 juillet 2009

Supplément de bagages

Une navette s’approche de Titan, satellite de Saturne, où est installée une colonie humaine depuis peu. Les passagers ont payé leur place à prix d’or et ne s’encombrent pas de bagages afin d’éviter d’énormes frais supplémentaires. Pourtant l’un d’eux voyage avec une immense valise. Il a dû débourser une somme conséquente pour l’emporter avec lui. Ses compagnons de cabine sont intrigués. Que peut bien contenir cette fameuse valise ? Parviendront-ils à percer le secret de l’étrange voyageur ?

« Supplément de bagages » est une petite nouvelle de science-fiction, mettant en scène un huis clos de trois personnages dans une cabine autour d’une valise mystérieuse.

Rédigée dans le cadre de l’AT « Valise » du magazine Katapulpe, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°7 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site Le Pressier et dans certaines librairies au Québec, au prix de 6$ canadiens .

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

samedi 18 juillet 2009

Rêve de fer - Norman Spinrad

Dans une réalité parallèle à la nôtre, Adolf Hitler a quitté l’Allemagne après la défaite de 1918 pour émigrer aux Etats-Unis. Là, il entreprend une carrière d'écrivain de science-fiction. Son dernier roman, couronné par de prestigieux prix littéraires, est Le Seigneur du Svastika, produit des ses fantasmes racistes et guerriers. Le livre de Spinrad est donc constitué d’une préface expliquant son œuvre, du Seigneur du Svastika proprement dit, et d’une pseudo-postface à la seconde édition du roman de Hitler. Cela fait un peu étrange de se retrouver face à une page de titre « Adolf Hitler – Le Seigneur du Svastika » (surtout quand on ouvre ce livre dans un bus et que votre voisin vous regarde alors de travers^^).

Le Seigneur du Svastika se déroule dans un monde post-atomique où la plupart des créatures vivantes sont des êtres mutants, dégénérés, en raison des radiations qu’ils ont subies. Des humains « génétiquement purs » y survivent malgré tout. L’un d’eux, Feric Jaggar, parvient à prendre la direction d’un parti extrémiste et à s’emparer finalement du pouvoir. Là, il laisse libre court à ses délires d’épuration raciale, en exterminant ou stérilisant tous les mutants – jusqu’à sa victoire finale.

La lecture du roman laisse une impression ambiguë car on ressent de l’empathie, surtout au début, pour le héros en lutte face aux hordes mutantes. Il y a un parallèle à faire avec de nombreux ouvrages de SF/fantasy qui ont une composante involontairement fascisante à opposer des « races » entre elles.

Si l’histoire lasse un peu à la fin (vu la répétition des œuvres d’épuration), la reproduction des fantasmes de Hitler est effectivement bien réalisée. Outre les références historiques, on y identifie facilement les éléments de l’idéologie nazie et ses « ennemis » (soviétiques et juifs). La pseudo-postface (écrite également dans le monde uchronique où Hitler est écrivain) apporte un éclairage supplémentaire au récit. Le tout fait de l’ouvrage une dénonciation de l’idéologie nazie et de sa séduction.

mercredi 15 juillet 2009

Vanille givrée - Graines de sésame

Le webzine Vanille Givrée a lancé un défi pour son sixième numéro : écrire des récits érotiques en moins de 400 signes. Le resultat, Graines de sésame, rassemble quinze textes à savourer.

J’y ai contribué avec le texte Rencontre du troisième type que vous pourrez y découvrir parmi les autres créations.

Vanille Givrée est éditée par l’association L’armoire aux épices. Les différentes éditions du webzine peuvent être téléchargées sur le site.

jeudi 9 juillet 2009

Désacralisation du travail - Clément Paquis

Clément Paquis est l’auteur du blog-bd la plus médiocre bd du monde et faisait, au moyen de dessins sarcastiques (mais effectivement très médiocres), quelques critiques sociales ou économiques pertinentes (il a depuis opté pour une posture anti-sioniste convenue et bien moins intéressante). Il a également publié un petit livre « Désacralisation du travail » que l’on peut commander sur lulu.com au prix de 12,90$ + port (voilà, je lui fais gentiment un peu de pub).

Avant de passer au fond, un regret : le texte contient un petit lot de fautes d’orthographe, ce qui dérange quelque peu à la lecture. C’est fort dommage car le livre en vaut tout de même la peine. Une relecture et correction avant une éventuelle réédition ne serait pas superflue.

Aux choses sérieuses maintenant. La « désacralisation du travail » s’attaque – on l’eût deviné – à ce thème toujours sacré : le Travail. On pourrait arguer qu’à notre époque où l’on s’enrichit en passant dans une émission de télé-réalité, cette notion a perdu de sa respectabilité. Le Travail a certes vu s'estomper sa patine traditionnelle (« travail, famille, patrie ») mais est en réalité toujours autant sacralisé, sinon plus, au travers du prisme du mensonge libéral : « il suffit de travailler pour réussir », « les chômeurs sont des fainéants qu'il faut mettre de force au travail », « travailler plus pour gagner plus » et mironton mironton mirontaine. Certainement encore plus qu’avant, le travail est ce qui définit l’individu. Hélas.

Au moyen de vingt-deux récits grinçants, à l’ironie mordante, l’auteur dépeint ce travail pour ce qu’il est : un « cravail », néologisme créé à partir des termes « cravacher » et « travailler ». Ce genre de travail pénible, auquel on doit se contraindre, pour gagner de quoi bouffer. On est évidemment loin de la jet-set : salariés au bas de l’échelle, confrontés à la dure réalité des « macjobs », devant supporter la tyrannie de petits chefs frustrés.

Vingt-deux nouvelles, chacune ayant pour titre un verbe (« enseigner », « bouffer », « livrer ») et pour la plupart assez réussies. À l’exception de quelques textes auxquels on accroche moins, les récits exposent de façon assez juste la vie de ces laissés-pour-compte du système, subissant l’emprise de la serre (sans velours pour eux) du capitalisme, et qui tentent parfois malgré tout de l’envoyer paître.

lundi 6 juillet 2009

Vers à Lyre n°5 - Folie

Vers à Lyre est un webzine sympathique rassemblant nouvelles, poèmes, articles et dessins autour d’un thème précis. Le cinquième numéro, auquel j’ai participé, est consacré à la folie. Un petit compte-rendu de quelques nouvelles présentes :

Elle zémère de France-Marie Aunay
Un sujet grave (la démence sénile) traité sur un ton léger. Une vieille dame, dans un hôpital, nous livre ses réflexions décousues sur ses compagnes de chambre ou le personnel soignant. J’avais des doutes quant à l’intérêt du récit en lisant les premières lignes mais, peu à peu, on se laisse gagner par la beauté du texte et l’émotion qui s’en dégage. Une nouvelle touchante.

E pericoloso sporgersi de Hans Delrue
Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog. Je mentionne juste que l’illustration accompagnant ma nouvelle est fort réussie : la dessinatrice a très bien capturé la scène et les personnages.

Olibrius Absurditus de E. Traym
Une nouvelle assez particulière, décalée, où l’on cherche avec peine une logique alors qu’il ne semble pas y en avoir. Et puis lorsqu’on est convaincu que le texte est sans queue ni tête, il y a bien une chute à la fin. On passe par différentes appréciations de la nouvelle au cours de la lecture. Texte difficile à résumer et à juger.

Violin Mantis de Lucie Bohuon
Afin d’atteindre un jeu parfait, une violoniste puise la force vitale autour d’elle, que ce soit dans les éléments ou son propre mari. Une nouvelle bien écrite qui prend un tour dramatique croissant, l’héroïne devant « manger » son entourage pour continuer à jouer.

Les différentes éditions de Vers à Lyre peuvent être téléchargées à partir du site.

dimanche 5 juillet 2009

Putsch « démocratique » au Honduras

Les élites libérales nous avaient déjà fait le coup du putsch « démocratique » contre Chavez en 2002. Elles remettent le couvert au Honduras en suivant le même scénario cousu de fil blanc pour se débarrasser de Manuel Zelaya. Il avait eu l’outrecuidance d’avoir voulu organiser un référendum. Un vrai dictateur, quoi. Heureusement que sous nos latitudes la Commission européenne nous préserve de pareilles dérives autocratiques : la Constitution européenne (ré-emballée en Traité de Lisbonne) est votée en catimini par les parlements (et les pays archaïques organisant tout de même un référendum devront le recommencer jusqu’à ce que le peuple vote comme il faut).

D’habitude la propagande libérale est suffisamment bien faite pour éviter aux élites de devoir se salir les mains elles-mêmes. Là, elles ont été prises d’une sainte panique (oui, le clergé soutient aussi le putsch). En effet, Manuel Zelaya avait relevé le salaire minimum de 50%, menaçant les bénéfices de l’oligarchie qui tient le pays depuis des décennies. Horreur. Les chars soviétiques allaient bientôt défiler dans les rues de Tegucigalpa (oui, c’est le nom de la capitale du Honduras).

À ceux qui trouveraient malgré tout une bonne bouille à Manuel Zelaya, les médias nous mettent heureusement en garde. Dans un court édito, la Libre Belgique (3/7) nous affirme que s’offusquer du renversement de Zelaya est un « réflexe pavlovien » (lol) et condamne l’infâme potentat pour avoir violé la constitution en programmant un référendum. Tout en nous annonçant sans sourciller que certaines garanties constitutionnelles sont suspendues par le nouveau gouvernement – ce qui constitue là clairement une violation de la constitution mais ne semble curieusement pas provoquer l’ire de la journaliste. Dans l’Express (1/7), Axel Gyldén va jusqu’à nous expliquer que « c'est donc paradoxalement afin de défendre l'Etat de droit que la classe politique a pris le risque de commanditer un pronunciamiento » (lol²).

Malgré tout cela, le putsch pour « défendre l'Etat de droit » semble avoir du mal à s’imposer. Le peuple, comme toujours, qui vote mal, qui pense mal. Les élites libérales devront sans doute réviser leur scénario.

samedi 4 juillet 2009

E pericoloso sporgersi

Dans un train factice vit reclus le millionnaire Giuseppe Corelli, atteint de démence. Un journaliste vient l’interroger et se rend compte qu’il vaut mieux ne pas se pencher par la fenêtre…

« E pericoloso sporgersi » est une courte nouvelle fantastique. Le titre doit être familier aux anciens usagers de la SNCF : une plaquette leur enjoignait de ne pas se pencher au-dehors, et ce en plusieurs langues. La version en italien a fait partie de la culture d’une époque (Reggiani en a même fait une chanson). Au vu des commentaires de lecteurs plus jeunes, j’ai l’impression que ce n’est plus présent dans les trains modernes.

Rédigée en réponse à l’AT « Folie » du webzine Vers à Lyre, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°5 de la revue. Celle-ci peut être téléchargé sur le site. Sur le forum du webzine, vous trouverez également quelques appréciations de lecteurs.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Station Fiction n°2 - Premier Contact

J’ai reçu récemment la revue Station Fiction n°2 « Premier Contact », à laquelle j’ai participé. La maquette est très réussie, donnant au magazine un cachet assez professionnel. Les nouvelles sont de qualité, ce qui renforce mon plaisir de me retrouver au sommaire en cette compagnie. Voici mon petit compte-rendu :

Les bâtisseurs du vide de Hans Delrue
Comme je ne vais pas rédiger ma propre critique, je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Peace and love de Bruno Faure
Les extraterrestres débarquent en masse sur Terre. Catastrophe ? Non, puisqu’il s’agit de superbes femmes aux formes généreuses pour lesquelles les hommes abandonnent leurs épouses illico. Personnellement, je n’ai pas vraiment accroché à cette intrigue mais le récit reste amusant.

Quatre étoiles au firmament de Romain Lucazeau
Un vaisseau d’exploration approche d’une planète habitée et y perturbe sans le vouloir la vie quotidienne. Sur place, une civilisation archaïque et mystique est déchirée par les intrigues de palais, tandis qu’en orbite, l’ordinateur du vaisseau, têtu et impoli, tient la dragée haute à un équipage d’humains incapables. Le texte est bien écrit et l’univers est riche de précisions et d’images.

L'exécution de Mozart de Dominique Molès
Des extraterrestres mélomanes et prodigieusement avancés arrivent un jour sur Terre, prêts à offrir généreusement leurs secrets aux humains. Cela doit forcément se terminer mal, car, s’ils aiment la Petite musique de nuit de Mozart, ils sont également musicalement plus avancés. Une nouvelle de science-fiction assez classique et bien écrite.

Renouveau de Hubert Szymczak
Un objet spatial gigantesque s’approche de la Terre. Sa présence suffit à provoquer la panique et à faire vaciller la civilisation sur ses bases. L’apocalypse ? La fin du monde ? En tout cas, la fin de l’ancien monde. Objets technologiques et antidépresseurs finiront dans les poubelles de l’Histoire, tandis que l’humanité s’achemine vers le renouveau. La nouvelle est bien racontée, sur un ton cynique. Le récit se serait terminé avec plus de force s’il n’y avait pas ce petit épilogue qui me paraît inutile.

Les explorateurs de V.K. Valev
La découverte des vestiges d’une civilisation ancienne est à même de provoquer tensions et intrigues parmi les puissants bibliothécaires. L’un d’entre eux se rend sur place afin de se réserver les honneurs. La fin surprend par sa légèreté.

Station Fiction est éditée par l’association Chantiers Imaginaires. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4€+1€ de port (vous pouvez également vous abonner).

vendredi 3 juillet 2009

Wordle

Wordle.net permet de générer un nuage de mots à partir d’un texte fourni ou d’une page web. La taille des mots dépendra de leur fréquence dans le texte. Ci-contre, le nuage formé par ma nouvelle « Les bâtisseurs du vide » (les noms des protagonistes ayant été retirés). On y parle donc beaucoup de planète, d’extraterrestres et de professeur.

Petite application amusante, elle permet aussi d’avoir une idée des mots qui reviennent souvent dans un récit – peut-être trop souvent (et de modérer leur emploi).

Les falsificateurs - Antoine Bello

L’Histoire telle que vous la connaissez est peut-être bien plus éloignée encore de la vérité que vous ne le pensiez. Une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du réel), s’emploie en effet à trafiquer la réalité : production d’ouvrages ou de films « authentiques » afin de modifier la perception de certains événements historiques. Ainsi, Laïka, la première chienne dans l'espace, n'a jamais existé mais sa légende a été créée de toutes pièces par le CFR pour relancer la conquête spatiale. C’est aussi l’histoire d’un jeune homme, recruté par le CFR, qui s’amuse à ce jeu de falsification, mais qui, peu à peu, cherche à comprendre pour quoi et pour qui il travaille. Car les dirigeants de l’organisation se tiennent en effet dans l’ombre et leurs motivations restent obscures.

Il y a un peu de 1984 de George Orwell dans cette réécriture permanente de l’Histoire pour des objectifs politiques. Dans 1984, la manipulation était relativement grossière, visible, et le peuple obligé de s’y soumettre par la pression de la dictature. Dans Les falsificateurs, par contre, on est loin de ce monde paranoïaque : la manipulation est ici subtile et cherche à rester crédible afin de s’assurer l’adhésion des experts et ensuite des masses. Elle n’en est que plus inquiétante, d’autant plus que les objectifs réels du CFR ne paraissent pas toujours en adéquation avec les idéaux qu’il prétend servir (liberté, démocratie…).

Les falsifications sont nombreuses et parfois d’une grande envergure et c’est là que le bât blesse un peu : on imagine mal une organisation de cette ampleur, indépendante des gouvernements et ayant un tel impact, parvenir à maintenir aisément son camouflage. Cependant, le récit est bien construit et laisse facilement accroire l’idée de l’existence de telles manipulations, sans doute plus limitées, dans notre Histoire. Le doute inévitablement s’installe et met parfois mal à l’aise, à notre époque où le révisionnisme et les théories du complot ont un regain d’activité. Un livre intéressant qui renforce encore le truisme que nous connaissons tous : l’Histoire est écrite par les vainqueurs.

Les bâtisseurs du vide

Dans un vaste univers dont ils se croyaient auparavant les seuls habitants, les humains découvrent les traces laissées par une intelligence supérieure. Une cathédrale de verre à l’architecture prodigieuse témoigne du niveau atteint par cette civilisation apparemment disparue. Tout indique pourtant que les extraterrestres sont encore en vie et qu’ils ont simplement déserté les lieux. Pourquoi ?

« Les bâtisseurs du vide » est une petite nouvelle de science-fiction classique, mettant en scène deux personnages aux intérêts opposés face à un premier contact avec des entités extraterrestres.

Rédigée dans le cadre de l’AT « Premier Contact » du magazine Station Fiction, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°2 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4€+1€ de port (vous pouvez également vous abonner).

Sur le web se trouvent quelques critiques de lecteurs, comme :

Pour répondre à leurs remarques, la nouvelle est effectivement de facture plutôt classique, « à l’ancienne » (mais le thème m’y a poussé). J’aurais sans doute pu modérer un peu le manichéisme des deux protagonistes, mais la chute nécessitait ce genre d’opposition. Content que le style et les images aient plu.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Des milliards de tapis de cheveux - Andreas Eschbach

Dans un vaste empire galactique, une petite planète oubliée abrite des tisseurs de tapis de cheveux. De père en fils, ils se transmettent cet art ancestral. Utilisant les cheveux de leurs femmes et filles, ils mettent toute une vie à tisser un tapis. Ces innombrables tapis sont destinés à décorer le lointain palais de l’empereur. Dans l’empire qui s’écroulent, des rebelles découvrent cet étrange commerce. D’autant plus étrange que le palais de l’empereur, qu’ils ont investi, ne contient aucun de ces tapis. À qui et à quoi sont-ils en réalité destinés ?

La forme m’a d’abord quelque peu rebuté : le livre consiste en effet en une multitude de récits en apparence décousus. Le lecteur suit une tranche de vie d’un personnage, puis ce dernier est escamoté pour céder la place à une histoire totalement différente. Mais peu à peu, les pièces disparates commencent à se rassembler, à tisser des liens entre elles, révélant la trame logique de l’ouvrage. La méthode est sans doute ingénieuse et en fin de compte réussie, bien qu’elle laisse parfois le lecteur un peu sur sa faim lorsqu’il doit abandonner brutalement l’histoire d’un personnage auquel il s’est attaché et dont il aurait aimé connaître la suite.

On se laisse finalement gagné par le récit, sa structure chaotique qui s’ordonne peu à peu, voyageant à travers les étoiles à la poursuite de ces milliards de tapis des cheveux et de leur mystère. La conclusion est terrible et surprenante à la fois. Donc en définitive, une excellente surprise.

jeudi 2 juillet 2009

L'heure du commencement

« C’est à l’heure du commencement qu’il faut tout particulièrement veiller à ce que les équilibres soient précis » conseille la princesse Irulan dans le Manuel de Muad’Dib. Me voilà donc à régler les couleurs du blog et de poster ce court texte sans grand intérêt comme message de test.